Sciences, un lâcher de ballon stratosphérique

Le jeudi 8 juin 2023 à 13h.45, les élèves de 4e du collège du Plateau à Lavans ont lâché un ballon stratosphérique devant le collège.
Le projet a été mené durant l'année par les élèves de quatrième qui ont proposé et monté des expériences qui allaient être installées dans une nacelle sous le ballon. Ils sont encadrés par M. Schieffer, leur professeur, qui leur transmet sa passion des sciences depuis des années. Ce même type d'expérience avait déjà été réalisé en 2018, chaque année, M. Schieffer et ses classes participent au concours national « C'génial »
Le ballon gonflé à l'hélium s'est s'élevé et devait atteindre jusqu'à 25 à 30.000 m d'altitude, passer par des couches de froid comme à 11.000m. Avec l'étude des vents au préalable, la direction était prévue pour le lac Léman, Thonon.
Alors que nous étions réunis pour suivre en direct l'évolution, nous découvrions tous la chute du ballon qui a explosé à 5000m. L'expérience était un peu avortée. Heureusement les cartes SIM, le capteur GPS ont permis de localiser, quasiment dans l'instant le lieu où se posait le ballon. Dans la forêt d'Avignon les St-Claude. Rendus sur place, ils découvraient le ballon avec la nacelle, inaccessibles sur le moment en haut d'un arbre, la météo a joué en leur faveur, ils les récupéraient le lendemain.
Devant la déception des élèves, passionnés par leurs expériences, M. David Geoffroy, animateur, se proposait de revenir faire un lâcher avant les vacances.
Mission Aurélie Jean
Ce projet est financé par le CNES et l'association « Planète Sciences » sous le nom « Un Ballon pour l'École qui permet de lâcher un ballon sous le contrôle d'un animateur du » Pavillon des Sciences de Montbéliard. Une organisation précise et contrôlée, avec demande d'autorisation, est mise en place en amont, le passage du ballon dans le couloir aérien est enregistré d'où l'heure précise du lancement. D'où l'utilisation d'hélium, pour monter vite, 20kmh et dégager le couloir aérien.
Les élèves ont baptisé leur projet Mission « Aurélie Jean », nom d'une femme scientifique et entrepreneuse française spécialisée dans les algorithmes.
Durant le vol, 8 des capteurs installés (pression, humidité, température, luminosité...) leur envoyaient en direct les mesures effectuées en même temps que les coordonnées GPS qui permettaient de déterminer le sens des vents en fonction de l'altitude. Malheureusement en n'ayant parcouru que 5000m en altitude cela change la donne. Pour les autres capteurs et expériences, il faudra attendre la récupération de la nacelle du ballon. Toutes les mesures et les résultats seront ensuite exploités en classe. En tout une quinzaine d'expériences étaient prévues pour analyser certaines caractéristiques de l'atmosphère entre 0 et 30 km. Des choses simples mais pour autant passionnantes pour les élèves comme la germination de graines une fois exposées à différentes conditions atmosphériques. Rien n'est perdu s'ils peuvent recommencer. C'est tout le charme aussi des expériences scientifiques avec des essais. Il faut tirer le positif de celle-ci, comprendre et repartir sur la suivante !


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