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"Les Saveurs d'Italie"

11h17 - 21 décembre 2023 - par L'Hebdo du Haut-Jura
Dans les mains de Salvatore, sa vinaigrette. - © Salvatore Mele.

Rien ne prédestinait Salvatore Mele à tenir un restaurant sauf que la vie nous réserve sa part de destin et quand les gênes s'en mêlent...

Au départ, BEP d'électromécanicien en poche, il a enchaîné avec une formation pour travailler dans la lunette à Oyonnax, chez REGE puis Berthet Bondet, 15 années qui se terminent par un licenciement économique.

Salvatore a alors pris le positif de la situation, il a profité de cette coupure pour préparer sur 2 ans son nouveau métier, cuisinier. Il s'est formé en commerce avec la CCI de l'Ain, puis il est allé travailler dans trois restaurants à Macon, un restaurant Italien et à Lyon, une épicerie fine. Italien d'origine, il décide alors en 2005 de partir apprendre le métier en Italie, auprès d'un restaurant gastronomique dans le Sud, vers Naples et une pizzéria. Il puise ses origines de la ville de Caserta.

Son idée, découvrir des recettes, des techniques propres à l'Italie, les produits utilisés dans les cuisines. Perfectionniste, il a même ramené des vidéos. "Je me suis rendu compte que partout où l'on passe, on apprend des choses ". Il ajoutait " D'ailleurs mon rêve serait de faire le tour d'Italie comme un compagnon dans cet esprit d'apprendre, de découvrir ". Qui sait si un jour il ne le fera pas, avide d'évoluer.

La cuisine dans les gênes

" J'ai toujours aimé les livres de cuisine, la beauté des produits, les matières. Mes parents cuisinaient beaucoup, on était dans les odeurs. Ils étaient dans le partage et faisaient profiter les amis, les voisins. Et ma grand-mère avait une cantine en Italie ". Son établissement " Les Saveurs d'Italie " est dans cet esprit, la convivialité, la simplicité, " comme à la maison ", lui disent des clients.

Toujours animé de l'envie de progresser, d'apporter autre chose, il reprend la Papéthèque à Oyonnax en association en 2010, celle-ci ferme en fin d'année 2023. Février 2021, il crée une vinaigrerie en parallèle de son restaurant tellement il est sollicité pour sa vinaigrette, qu'il vend maintenant. Il arrive actuellement à 8000 bouteilles par an. En 2024, il lancera un site pour la vente par correspondance en plus des boutiques dépositaires et de la vente au restaurant.

Une belle aventure qu'il vit au quotidien avec ses deux collaboratrices, Nathalie depuis 17 ans et Angie depuis 11 ans. " Nous formons une très bonne équipe ".

Sophie Dalloz

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