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3e Festival Inter'Nature du Haut-Jura

17h49 - 04 avril 2023 - par L'Hebdo du Haut-Jura
3e Festival Inter'Nature du Haut-Jura
Photo souvenir avec les photographes et artistes. - © Dominique Piazzolla

Un salon de très haut vol !

Durant trois jours, les 31 mars, 1er et 2 avril 2023, tous les regards étaient tournés sur le Festival Inter'Nature du Haut-Jura, depuis sa 1re édition en 2019, c'est un festival qui nous fascine tous, petits et grands. Avec maintenant cette envie de ne louper aucune édition. Il affriole son public et en témoigne cette année le nombre de visiteurs qui égale la 1re édition avec 4100 visiteurs !

Les œuvres des photographes et des artistes présentent à eux tous, une telle diversité, une telle richesse qu'on ne peut s'empêcher de revenir une 2e fois dans le week-end. C'est un salon en plus où les photographes, artistes sont toutes les fois accessibles. Vous pouvez prendre le temps d'échanger avec eux, ils partagent leur passion avec plaisir. C'est aussi ça l'âme de ce festival, comme sur d'autres salons bien sûr, comprendre le dessous de la photo exposée, les conditions dans lesquelles le photographe a réalisé la prise de vue. S'ils passent des heures à observer, attendre, ils peuvent tout autant saisir un instant magique qu'ils ne reverront pas. Et c'est là toute l'essence de leur passion, avoir été là au bon moment, avec la bonne lumière, avec la rencontre d'un animal, instants uniques qu'ils partagent gracieusement avec nous en narrant l'histoire de leur passion.

Chacun à son domaine de prédilection et c'est d'autant mieux, ils excellent alors sur cette partie, comme connaître l'habitat du faucon, ses habitudes, quelle période est la plus enclin pour voir les jeunes, cela se joue à quelques jours, nous raconte Christophe Blanchi. Ou encore, Frédéric Larrey, nous expliquant comment il avait pu faire une photo qui semble si près de la panthère des neiges. Il faut connaître l'animal, savoir à quel moment où, occupée, elle vous laisse approcher. Mais pour en arriver à de telles subtilités, Frédéric Larrey a monté 8 expéditions au Tibet pour approcher l'animal. Cela lui demande de s'intégrer dans la vie d'une communauté tibétaine à 4000m d'altitude, de collaborer avec des guides de la région. Certes il faut connaître l'animal, mais pas seulement il faut être en mesure de s'intégrer à l'habitat, se familiariser avec la population. A ses côtés on apprend beaucoup. Et ce n'est pas par hasard si le FINA lui a demandé d'être l'invité d'honneur de cette 3e édition, c'est un des plus grands photographes et cinéastes actuels et en même temps c'est une personne très humble, très simple. Sa présence était perçue comme un honneur pour le FINA. Christophe Mollet, l'un des 4 fondateurs du FINA, me précisera "Je tenais à sa présence".

Il était tout autant possible d'échanger avec tous les exposants, c'est le côté magique du salon. Dragana Lehmann nous entraînait aussi dans sa passion. Photographe de la nature, installée en Suisse, dans le canton de Vaud, au plus proche justement de la nature comme elle nous le soulignait. Sa prédilection, sortir lors des tempêtes, lorsque c'est le plus difficile "C'est dans ces moments-là où je fais le plus belles rencontres animalières" me glissait-elle.

Lors de l'inauguration, Frédéric Larrey relèvera combien il a apprécié de se retrouver dans cette belle fête en hommage à la nature. La marraine du festival Célia Aymonier, exprimait sa fierté, conquise d'avoir été choisie pour un tel événement. "Je suis très admirative des émotions que vous nous offrez".

Les premiers retours des exposants, photographes ou artistes sont exceptionnels et encouragent les organisateurs dans la voie qu'ils ont tracé avec ce festival. Des compliments sur la qualité du salon, l'accueil, l'éclairage, le nombre de visiteurs, les ventes sur salon. Un photographe leur a même confié que ce festival flirte avec les plus grands d'Europe.

La vidéo sur le festival

https://www.youtube.com/watch?v=evO8Xqjj0tI

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